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​Bonjour Sarah, peux-tu nous dire depuis combien de temps tu pratiques la danse classique ?

Depuis 25 ans. J’ai commencé à l’âge 5 ans.

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Comment es-tu venue à cette discipline ? Qu’aimes-tu dans cette danse ?

Grâce à ma mère qui pratique aussi la danse classique depuis son enfance et à mon père qui aime la danse et qui m’a toujours encouragée dans cette voie.. J’aime la beauté de cette danse, la difficulté technique et l’exigence qu’elle demande, et j’aime surtout les sensations corporelles et émotionnelles qu’elle procure.

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Prends-tu toujours des cours de danse classique ?

Oui bien sûr !

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As-tu pratiqué d’autres styles de danse ou autres arts ou sports ? Si oui, les pratiques-tu toujours ?

J’ai un peu pratiqué la danse afro-brésilienne. J’ai aussi fait du mime pendant plusieurs années, notamment dans une école de formation pendant 2 ans. Mais cela fait quelques années que je n’ai pas pratiqué. J’ai aussi commencé la danse lyrical-jazz et pratique l’art du Taiko (tambours japonais) et suis membre du groupe de percussions Paris Taiko Ensemble.

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As-tu toujours voulu devenir professeur de danse ? Qu’est-ce qui t’a motivé dans cette voie ?

Non. Petite, je ne savais pas ce que je voulais faire comme métier mais ce que je savais c’était qu’il soit dans le milieu artistique ! Autour de ma vingtaine, j’ai enseigné le mime dans les écoles primaires et me suis alors découvert un attrait pour l’enseignement.

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Quelle formation as-tu suivie pour devenir professeur de danse ?

J’ai toujours dansé pour améliorer mon niveau, et essayé d’assimiler avec la plus grande attention les corrections que mes professeurs donnaient pour perfectionner ma danse. Pour avoir mon diplôme de professeur de danse classique, j’ai suivi la formation à l’école de Jennifer Goubé à Paris.

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Y a-t-il des événements ou des personnes qui t’ont marqué pendant ton parcours ?

Anne Metaïer, qui m’a appris la danse. Je me souviens de son fort caractère et de son sens de l’observation. Yves Casati, un excellent pédagogue au caractère bien trempé ! Et Frederic Lazzarelli, qui m’as appris et m’apprend toujours à DANSER ! C’est-à-dire, se libérer de la technique et s’exprimer. Une bonne bouffée d’air frais !

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A quoi ressemble ton quotidien ?

Je jongle entre mon travail de professeur, les cours que je prends en tant qu’élève, les répétitions et concerts avec Paris Taiko Ensemble, et les transports pour me rendre dans tous ces endroits.

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Quels sont les avantages et les inconvénients de ton métier ?

Je ne savais pas ce que je voulais faire petite, mais ce qui était sûr était que je ne voulais surtout pas être enfermée, assise toute la journée devant un ordinateur dans un même endroit tous les jours !

Les avantages de mon métier sont : le fait de travailler dans différents endroits et donner cours pour enfants et adultes aux âges différents, de voir les progrès des élèves que je suis depuis plusieurs années, de créer et imaginer les chorégraphies pour les spectacles de fin d’année.

Les inconvénients sont : la fatigue physique causée par l’activité en elle-même et les transports que j’utilise beaucoup pour aller donner cours, le côté répétitif mais indissociable avec mon métier car l’on apprend toujours une chose à force de répétitions.

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D’après toi, quelles sont les compétences professionnelles et qualités personnelles nécessaires pour devenir professeur de danse ?

Je pense que la bienveillance, la patience, l’altruisme et la générosité sont des qualités essentielles pour devenir un bon professeur. Le professeur doit être exigeant avec soi-même avant de l’être pour ses élèves. Il doit continuer à s’entrainer (dans la mesure du possible) et aller voir des spectacles.

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Aurais-tu des conseils à donner à des enfants qui seraient attirés par ce métier ?

Il faut continuer à venir au cours de danse dans l’optique d’apprendre toujours une nouvelle chose, danser avec plaisir et être attentif au professeur, à soi et aux autres élèves pendant le cours.

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Enfant, comment étais-tu ?

Timide mais avec du caractère.

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Un petit bonheur de quand tu étais petite ?

Je me souviens de la première fois où je suis allée à l’Opéra Garnier. Ma mère m’avait emmené voir le ballet Sylvia. Nous sommes arrivées en avance et nous sommes baladées dans le lieu avant d’entrer dans la salle de spectacle. Je trouvais déjà magnifique tout ce que je voyais. L’heure de la représentation approchait et nous décidons de nous installer dans la salle de spectacle. Ma mère avait choisi de bonnes places au premier rang d’une loge. Une fois installées dans cette loge que je trouvais jolie et toute mignonne, je vois devant moi une salle immense aux couleurs rouges et dorées. J’étais éblouie par tant de beauté, l’émotion m’envahissait, je me suis mise à pleurer.  

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Tu aimes :

Mon chat, manger, marcher, écouter de la musique, aller voir des spectacles, partir en voyage.

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Tu n’aimes pas :

L’injustice, la bêtise, l’égoïsme.​

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